Gastronomie en Polynésie

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Avec tous les fruits et les légumes à peine cueillis du matin, avec les poissons du lagon tout juste pêchés et les prises de la nuit débarquées avant l’aube par les petits chalutiers qui reviennent de l’océan, la cuisine polynésienne est faite à partir d’ingrédients provenant de circuit court. Cette cuisine issue de traditions locales aux influences française et asiatique vous laissera un excellent souvenir. C’est une cuisine très subtile alliant une palette de saveurs douce ou épicée, classique ou exotique la comme la vanille et le lait de coco. Tour d’horizon des spécialités polynésiennes. Parce que la découverte de Tahiti et ses îles passe par l'exploration de sa riche cuisine, partie intégrante de son patrimoine culturel.

 Quelles sont les spécialités culinaires de la Polynésie ?

- Le « ahima’a » (four tahitien) : le plus polynésien de tous les repas, dont tous les mets, enveloppés de feuilles de bananier, sont cuits à l’étouffée pendant 5 heures dans un trou creusé dans le sol, tapissé de pierres de lave brûlantes et recouvert de sable.
- Le poisson cru à la tahitienne (ia ota) : le plat national de Tahiti, accompagné de légumes, riz ou frites et parfumé de lait de coco et d’un zeste de citron.
- Le poulet Fafa : poulet, lait de coco et feuilles de taro cuites (sorte d'épinards locaux), un délice !
- Le Pua’a chou : ragout de porc cuit avec du chou, navets, carottes.
- Chao Mein : nouilles sautées d'inspiration asiatique.
- Le po’e : LE dessert polynésien, entremet à base de banane, ou papaye, et de lait de coco.
- Le bonbon chinois : poudre de prune vinaigrée, elle relève le goût d’une salade de fruits le plus souvent composée de mangues vertes et d’ananas.
- Le porcelet rôti au lait de coco.
- Le Fafaru: une spécialité polynésienne à déguster pour les plus courageux : il s’agit de filets de poisson, généralement du thon, macérés dans de l’eau de mer avec des têtes de crevettes.
- Le Kaveu : crabe de cocotiers, un met rare et saisonnier.
- Le pain coco: un pain avec de l’eau de coco dans lequel on peut ajouter des morceaux de coco. On le trouve dans les épiceries.

Pour goûter à tout, optez pour le ma’a Tahiti, une grande assiette composée de poisson cru au lait de coco, de fafa, de bananes cuites, de taro ou encore de pain coco et de po’e.

L’archipel des Marquises offre quelques plats typiques comme la chèvre au lait de coco et le kaku ; le uru, fruit de l’arbre à pain, qui est préparé en purée.

 Roulottes et Tama’ara’a

Deux expériences délicieuses et incontournables, pour se régaler dans une ambiance conviviale et typiquement polynésienne : tester les spécialités vendues dans les roulottes de Papeete et participer à un repas tahitien traditionnel, appelé Tama’ara’a, mettant à l’honneur les légumes traditionnels : uru, taro, igname, umara (patate douce), tarua, fe’i (banane plantain)...

 Boissons

Le Maitai est un cocktail proche du punch, composé de rhum brun et de rhum blanc auxquels on ajoute du jus d’ananas, de la grenadine, du citron vert, de la liqueur de coco et, éventuellement, du grand Marnier et du Cointreau.
La bière locale de marque Hinano, en vente partout, est conditionnée en bouteille de verre (0,5 l), en canette de 33 ou 50 cl ou tirée à la pression. C’est une blonde légère, titrant 5°. Les Polynésiens en consomment de grandes quantités d’où de réels problèmes liés à la surconsommation d’alcool.

L’eau de coco (pape haari), la boisson la plus saine, la plus naturelle, la moins onéreuse et la plus désaltérante. Elle est totalement exempte de microbes et de bactéries. On boit à même la noix ou avec une paille.
Pour finir, quelques délicieux jus de fruits sont produits localement, notamment le jus d’ananas de marque Rotui, les jus de pamplemousse et les jus de goyave. Très désaltérant, le jus de citron vert se boit avec de l’eau minérale.

Conseils pour un voyage responsable :
Privilégiez la gastronomie traditionnelle, qui permet aux ingrédients locaux en circuit court d’être utilisés en majorité. Au petit-déjeuner, en général servi sous forme de buffet, préférez les fruits locaux, les pains fabriqués sur place et les céréales locales aux aliments importés de l’étranger. Privilégiez le poisson plutôt que les viandes rouges importées.
Privilégiez les bières et vins locaux aux boissons importées. Souvent moins chers, ils alimentent directement l’économie locale dans un circuit plus court d’approvisionnement.
Luttons tous ensemble contre le gaspillage alimentaire : durant nos voyages en groupe, si vous estimez que les portions sont en inadéquation avec votre appétit, veuillez en informer votre guide qui pourra donner des directives aux restaurants suivants. Si votre repas est servi sous forme de buffet, privilégiez toujours les plats et ingrédients locaux (notamment les bases de riz et pommes de terre) et préférez les petites portions en les répétant pour éviter tout gaspillage.