Informations pratiques Madagascar

Artisanat, bagages, décalage horaire, monnaie et change, santé, transports... De A à Z, retrouvez toutes les informations pratiques à connaître avant votre voyage à Madagascar, ainsi que nos conseils pour un tourisme plus responsable.

Fières de l’obtention en 2020 du label le plus exigeant en France, Les Maisons du Voyage institutionnalisent leur engagement instinctif, garantie incontestable que leurs voyages sont fondés sur la qualité, la solidarité, le respect de l’environnement, des cultures et des peuples. À l’instar des dix autres tour-opérateurs français homologués, elles agissent avec leurs clients, leurs prestataires et leurs équipes pour améliorer l’impact du voyage. Pour un tourisme à visage humain, encore plus respectueux de la planète et de ses habitants.

ANIMAUX

Dans les parcs nationaux où vivent des animaux en toute liberté, dans certaines zones naturelles fragiles, il est obligatoire de respecter les règles de protection de l’environnement : limitation du safari à un certain nombre d’heures, rester sur les routes balisées, éviter de marcher délibérément sur la flore locale, souvent protégée. Il est essentiel de maintenir une distance d’observation des animaux pendant les randonnées et safaris afin de ne pas perturber la vie animale, comme par exemple caresser les animaux. Veillez à respecter une atmosphère silencieuse, pour profiter des sons naturels de la nature. Il est proscrit de nourrir les animaux sauvages, cela pouvant modifier leur régime alimentaire, les rendre malade. Les animaux habitués à être nourris peuvent devenir dangereux et la cible des braconniers. Attention, à certaines périodes l’année, sur les plages, sévissent les puces de sable (marchez avec des chaussures de plages) et les moukafohy (petites mouches qui piquent).

Plusieurs lodges sont situés au cœur des parcs nationaux et réserves sans barrière. Il faut être vigilants et suivre scrupuleusement les règles de sécurité (ne pas sortir de sa tente sans appeler la réception/les gardiens avec son talkie-walkie ou sifflet, ne pas laisser de la nourriture sur les terrasses, ne pas laisser des enfants seuls dans une tente…). Il faut faire preuve de patience et de discrétion, nous nous invitons dans leur habitat naturel, il faut veiller à ne pas les déranger et les observer sans interagir avec eux.

Certaines règles s’imposent dans le cadre de la protection de l’environnement. Écouter les conseils et directives de votre guide naturaliste : ne pas sortir des sentiers afin de ne pas perturber la vie animale ou marcher sur la flore souvent protégée, garder une distance d’observation, privilégier une atmosphère silencieuse, ne pas caresser ou nourrir les animaux.

Madagascar est riche en artisanat. Vous trouverez de la vannerie, des objets en bois sculpté, en métal de récupération. La Grande île est aussi productrice d’épices, de vanille, de ylang-ylang. Le marchandage est de rigueur sur les marchés. Dans un souci de respect de l’environnement et pour la protection des animaux : merci de ne pas acheter les œufs d’autruche, les parures d’animaux, les trophées, les carapaces de tortues. Le marchandage est incontournable et un moyen pour créer du lien. Il s’agit d’un jeu qui s’établit entre le vendeur et l’acheteur mais aussi parfois un tiers commissionné, difficile de savoir quel est le prix juste, votre jugement restera une bonne jauge en prenant compte de la réalité économique du pays.

Privilégiez la qualité avec les pièces artisanales produites localement par les communautés elles-mêmes. Plus chères que celle importées et fabriquées industriellement, elles sont non seulement la garantie d’un circuit court mais surtout de la pérennisation d’un savoir-faire ancestral utilisant des matières premières à proximité. Les communautés intègrent ainsi un meilleur bénéfice de leur travail sans dépendre d’un fournisseur. Préférez le règlement en monnaie locale.

Veillez à respecter le patrimoine naturel et historique des pays visités en évitant les collectes sauvages (fleurs, sable, pierres, pièces archéologies, etc.), en refusant tout achat issu du trafic d’objets d’art (en général, revendus dans la rue) ou ceux provenant d’espèces protégées.

Préférez le don aux associations compétentes, aux écoles, aux chefs de villages, plutôt que de favoriser la mendicité, notamment celle des enfants (si vous le souhaitez nous vous communiquerons les contacts). Dénoncez l’exploitation sexuelle des enfants. Dans plusieurs pays dont la France, des lois poursuivent les délits sexuels commis à l’étranger.   

En règle générale, 23 kg par personne + bagage à main. Conservez dans votre bagage cabine vos effets de valeurs (appareil photos, câbles, argent, médicaments, papiers, etc). Préférez donc un sac souple que l'on peut fermer à clef à l'aide d'un cadenas. Il est important de prévoir un change en bagage à main en cas de perte de bagages en soute. Si vous avez des vols opérés par des compagnies locales comme Madagascar Airliens, Tsaradia la franchise bagage est souvent inférieure à celle des compagnies internationales (20 kg en soute et 5 kg en cabine). Les distances importantes à Madagascar impliquent qu’un voyage comportera au minimum un vol intérieur.

La flotte d’Air Madagascar est petite. Les modifications des horaires de vols sont quasi régulières à 48h ou 24h d’un départ. Ces changements peuvent être importants et entraîner des modifications de votre programme non prévisibles. Si vous voyagez en individuel, ne prévoyez rien ce jour-là. Si vous voyagez en circuit organisé, notre correspondant fera le maximum pour respecter le programme.

Voyagez plus léger en limitant volontairement le poids de votre valise entre 15 et 20 kg. Cet effort permet de réduire la charge embarquée à bord des avions, générant des économies de carburant et par conséquent l’empreinte carbone de votre vol. Moins de vêtements, de chaussures et d’accessoires en optimisant sa tenue quotidienne, c’est possible. N’emportez que l’essentiel et gardez de la place pour rapporter des souvenirs fabriqués localement.

Madagascar produit sa propre bière THB Three Horses Beer ou la Gold. Le vin, lui, est directement importé d’Afrique du Sud. Il se vend dans quasiment tous les restaurants. Quant aux soft drinks, ils se vendent partout : dans la rue, les supermarchés, au restaurant. Essayez les jus de fruits frais, d’ananas, de fruit de la passion ou de mangue en saison. N’hésitez pas à goûter aux différents rhums arrangés, rhum aux litchis, rhum aux goyaves… Nos prix n’incluent pas les boissons à table de façon générale.

Privilégiez les boissons locales à celles importées. Souvent moins chers, elles alimentent directement l’économie locale dans un circuit plus court d’approvisionnement.

À titre indicatif : 1 EUR = 4850 MGA environ. La monnaie nationale est l’ariary. Les euros sont parfois acceptés par les lodges et hôtels uniquement. Tous les établissements n’acceptent pas les cartes bancaires et pour ceux qui l’acceptent, ils ne prennent en général que la VISA, la carte MASTERCARD n’est pas acceptée. Les distributeurs Visa ou Mastercard sont nombreux en ville uniquement. Préférez les banques (BFV Société Générale, BMOI (Banque Malgache de l’océan Indien – BNP, BNI – Crédit agricole), équipées de distributeurs automatiques de billets (DAB), aux ATM en boutiques ou hôtels. Le retrait est souvent limité à 200 000 ariary. Retirez des petites sommes aux heures d’ouverture des banques, de préférence. Vérifiez les accords interbanques afin de réduire vos frais de retrait. Conseil : préférez l’utilisation d’espèces car l’acceptation de la carte bancaire n’est pas courante.

Si vous voyagez en individuel, soyez discrets, ne changez pas de grosses sommes dans les bureaux de change et n’acceptez pas de billets abimés. Il est possible que le passeport soit demandé par le bureau de change. Les guides sont là pour vous assister.

Votre chauffeur est parfois aussi votre guide. Il est très souvent francophone (selon votre contrat de voyage) et demeure avec vous tout au long du voyage à l’exception des séjours balnéaires. Plus qu'un simple conducteur, il cherche les animaux, décrit leur vie et leurs mœurs et agrémente la discussion de nombreuses anecdotes. Il a reçu une formation complète sur la faune et la flore et connaît parfaitement son pays, les pistes, parcs et réserves de Madagascar. Il vous prête assistance en toute situation. Il vous indiquera les réglementations à suivre dans les parcs et hébergements. Elles sont à respecter à la lettre pour votre propre sécurité. Dans les parcs et réserves un guide local ranger est obligatoire lors des visites. Cette prestation est toujours incluse dans le coût du voyage. À noter : votre guide dispose de son propre budget pour ses repas et son hébergement. Il est entièrement autonome.

Nous vérifions que nos correspondants respectent les règles du pays en vigueur ; notamment, en ce qui concerne les temps de repos obligatoires et le doublement de chauffeurs/guides nécessaire à leur relais sur les longs trajets. Nous nous assurons également que ce dernier est nourri dans les mêmes restaurants et logé dans les mêmes hôtels que les passagers ou qu’il perçoit une indemnité journalière décente pour son logement et ses repas. Soyons vigilants, ensemble.

Le pays se trouve dans l'hémisphère Sud. Les saisons sont donc inversées par rapport à celles de l'hémisphère Nord. La saison des pluies/cyclonique sévit sur tout le pays de décembre à début avril (été austral) avec de fortes pluies possibles en soirée et la nuit, la côte Est étant la plus humide du pays. En cette saison, les températures sont élevées sur tout le territoire. La saison sèche de mai à novembre (hiver austral de juin à septembre) apporte des températures plus agréables la journée sur les côtes et beaucoup plus fraîches, voire froides sur les Hauts Plateaux.

Les pistes sont difficiles voire impraticables en saison des pluies. L’île Sainte Marie et la côte Est connaissent une seconde saison des pluies de juin à la mi-septembre. C’est aussi la période de la migration des baleines, facilement observables dans les eaux bordant l’île Sainte Marie.

Les mois d’intersaison, mai, juin et septembre sont les mois les plus agréables pour réaliser un voyage à Madagascar.

+2h sur l'horaire d'hiver français et +1h en été. Lorsqu'il est 12h à Paris, il est 14h à Antananarivo l'hiver et 13h l’été.

C’est une pratique bienveillante pour laquelle nos conseillers sont à votre écoute pour vous orienter le mieux possible. Nous ne souhaitons pas, par des cadeaux ou des dons ponctuels, créer des habitudes, des dépendances et des relations qui économiquement et humainement seraient néfastes pour la personne recevant ce don. Par exemple : vêtements et chaussures pour enfants en bon état, jouets créatifs en bon état (puzzles, coloriages, pâtes à modeler), fournitures scolaires en bon état, médicaments avec ordonnance uniquement.

Ne donnez pas d’argent ni de friandises aux enfants. Préférez les fruits frais et les fournitures scolaires, en distribuant en quantité égale à chacun des présents. Ces dernières peuvent aussi être déposées dans une école. Votre guide sur place est là pour vous conseiller. Ces donations ne peuvent servir de troc pour une photo. Essayons tous ensemble de ne pas encourager la mendicité ; notamment, celle des enfants, en préférant les dons en nature aux associations compétentes, aux écoles, aux chefs de villages.

Les autorités malgaches exigent un passeport dont la validité excède les 6 mois à compter de la date d’entrée comportant obligatoirement 2 pages vierges face à face, ainsi qu’un visa à obtenir avant l’arrivée : e-visa en ligne entre 10 jours et 6 mois avant le départ. Il coûte à ce jour 15 euros pour un séjour égal ou inférieur à 15 jours, 20 euros pour un séjour entre 16 à 30 jours, et 25 euros pour un séjour entre 31 à 60 jours avec un délai d’obtention de 10 jours ouvrés) ou à l’arrivée avec règlement en espèces dans les aéroports suivants au niveau des guichets e-Visa : Antananarivo (Tananarive), Nosy Be, Fascène, Antsiranana (Diego Suarez), Mahajanga (Majunga), Nosy Boraha (Sainte Marie), Toamasina (Tamatave), Toliara (Tuléar), Taolagnaro (Fort Dauphin). Le e-visa peut être obtenu par nos soins (veuillez nous consulter pour le supplément).

Conseil : scannez ou photographiez votre passeport, utile en cas de perte ou du vol. Enregistrez-le aussi dans les brouillons de votre messagerie électronique.

Veuillez consulter avant de partir la page dédiée à Madagascar le site du Quai d’Orsay.

Sortie du territoire d’un mineur : un mineur résidant en France et voyageant sans être accompagné d'une personne détentrice de l'autorité parentale ne peut plus quitter le pays sans autorisation de sortie, veuillez consulter la page dédiée sur le site gouvernemental pour connaître les modalités.

Ne consommez pas l'eau du robinet (ni pour le brossage des dents). Pour les repas de nos voyages en groupe, vous pouvez tranquillement consommer salades et crudités soumises à un protocole sanitaire. Dans un souci écologique, nos partenaires ont proscrit, depuis plusieurs années, les bouteilles d’eau minérale en plastique. La gestion des bouteilles vides pose un problème majeur de pollution, Madagascar n’étant pas équipé de dispositif permettant le recyclage. C’est pourquoi nous préconisons l’utilisation de pastilles. Les véhicules sont équipés de jerricans d’eau, nous vous recommandons d’apporter une gourde personnelle. Dans les hôtels et restaurants, c’est de l’eau en bouteille qui vous sera proposée lors des repas.

Parfois rare, l’eau est précieuse et doit être consommée raisonnablement. Ne buvez jamais l’eau du robinet et évitez les glaçons. Préférez l’utilisation d’une gourde et de pastilles purifiantes de type Micropur Forte Cccna ou Micropur express pour randonneurs ou trekkeurs qui ont besoin d’un temps d’action court du produit, (en association avec des ions d’argent). C’est le seul produit sur le marché qui non seulement purifie l’eau mais la conserve également (l’eau reste potable jusqu’à 6 mois ; idéal pour le réservoir d’un camping-car ou d’un bateau) et afin de réduire la consommation de bouteille en plastique qui ne sont pas ou peu recyclées à Madagascar. Il est recommandé de suivre les instructions dans les hôtels, pour mieux la préserver (douche, chasse d’eau, etc.).

La tension est de 220V. Les prises de courant sont les mêmes qu’en France. Vous n’aurez pas besoin d’adaptateur. Cependant, certains hôtels isolés peuvent ne pas avoir installé de prises dans les chambres ou ne pas avoir d’électricité. Des groupes électrogènes sont mis en route entre 18h et 21h. Nous vous conseillons de recharger très régulièrement vos batteries. Si votre voyage se déroule dans des zones isolées où l’électricité est rare ou inexistante, prévoir une batterie externe (powerbank).

Adoptez les mêmes gestes d’économie d’énergie que dans votre quotidien : réduire la climatisation ou le chauffage dans votre chambre, éteindre les lumières en sortant, ne pas laisser vos appareils électroniques branchés une fois la charge de la batterie complétée, privilégiez les escaliers à l’ascenseur quand cela est possible ; notamment, à la descente.

Batterie solaire : le soleil est puissant à Madagascar. Si vous souhaitez capter l’énergie gratuite et durable du soleil, la batterie solaire est l’accessoire parfait. On la trouve dans les magasins spécialisés à moindre coût, un mousqueton est pratique pour l’attacher à votre sac à dos et la recharger tout en visitant… Elle permet de recharger régulièrement votre smartphone et votre appareil photos et pourra être utilisée lors de votre retour quand le soleil brille en France…

Grâce aux influences africaines, arabes et indiennes, la cuisine malgache se révèle particulièrement diversifiée. Tous les mets sont servis avec du riz. Les plats de viande à ne pas manquer sont le romazava (ragoût de zébu accompagné de brèdes) et le ravitoto (viande de porc ou de bœuf mélangé à une purée de feuilles de manioc et lait de coco). Sur la côte, il faut privilégier les poissons frais et les crevettes.

Ne manquez pas de goûter le foie gras, et les mets accompagnés de vanille. Les fruits sont nombreux, saisonniers et présentés à vos palais sous différentes formes - frais, flambés, pressés…. Les prix des repas sont très variables. Comptez 8 000 à 18 000 MGA pour un plat principal, des menus entre 16 000 et 30 000 MGA et plus, selon le standing de l’établissement.

Privilégiez la gastronomie traditionnelle, qui permet aux ingrédients locaux en circuit court d’être utilisés en majorité. Au petit-déjeuner, en général servi sous forme de buffet, préférez les fruits locaux, les pains fabriqués sur place et les céréales locales aux aliments importés de l’étranger. Luttons tous ensemble contre le gaspillage alimentaire : durant nos voyages en groupe, si vous estimez que les portions sont en inadéquation avec votre appétit, veuillez en informer votre guide qui pourra donner des directives aux restaurants suivants. Si votre repas est servi sous forme de buffet, privilégiez toujours les plats et ingrédients locaux (notamment, les bases de riz et pommes de terre) et préférez les petites portions en les répétant pour éviter tout gaspillage.

Les guides locaux qui vous accompagnent sont francophones ou anglophones de façon générale. Ils connaissent parfaitement leur pays, leur culture. Certains d’entre eux sont francophones parce qu’ils sont originaires de pays francophones, ont appris la langue à l’école ou au cours de leur formation professionnelle. Ils parlent le français couramment sans pour autant être interprètes ou parler un français parfait. Leur maîtrise peut être inégale. Soyez indulgents à cet égard et respectueux de leur effort pour maîtriser notre langue complexe. À noter que les parcs nationaux ont leurs propres guides rangers, il est obligatoire d’utiliser leurs services pour la visite de ces parcs, vous aurez de ce fait deux guides.

Sauf quelques exceptions, tous les guides sont indépendants et employés pour des missions variables en durée. Leur rémunération est donc fixée selon un barème national. Nous sommes attentifs au fait qu’ils soient logés dans les mêmes hôtels que les passagers ou perçoivent une indemnité journalière décente. Soyons vigilants, ensemble.

Le malgache et le français se partagent le statut de langue officielle et sont enseignés à l'école. S'y ajoutent un grand nombre de langues tribales et de dialectes.

Aller à la rencontre des habitants est l’un des points essentiels si l’on veut s’imprégner de la culture du pays et ainsi mieux le comprendre. Votre interlocuteur appréciera toujours votre effort pour parler sa langue, même si vous vous trouvez maladroit.

MASQUE
La pandémie nous a contraint a porté un masque chirurgical. Gardons ce bon réflexe en cas de quelconques symptômes en cours de voyage. Le porter, notamment dans les transports et lieux publics, protège de manière efficace d’un éventuel virus ceux qui nous entourent, qu’il s’agisse de co-voyageurs, chauffeurs, guides, personnel des hôtels, ou populations locales. Pensez à en emporter un stock dans votre valise.

PLAGE

L’île possède des milliers de kilomètres de plages, la côte Est, en face du vaste océan Indien n’est pas propice aux séjours balnéaires. À noter que l’île de Sainte Marie, toujours à l’Est possède une belle barrière de corail qui la rend agréable pour la baignade et les séjours balnéaires.

On trouve de belles plages aux eaux turquoise protégées par une barrière de corail sur les îles de l’archipel de Nosy Be : Nosy Iranja, Tanikely, l’archipel des Radama et des Mitisio. Du côté de Diego Suarez au Nord, ce sont les plages de Ramena, d’Orangéa et les 3 Baies et plus isolées, les îles de Nosy Hara. Dans le Sud, c’est au-dessus de Tuléar à Ifaty et plus au Nord encore que l’on trouve les plus belles plages et sans doute le plus beau lagon de Madagascar. Au Sud, le village de pêcheurs d’Anakao et la petite île de Nosy Ve offrent également de beaux sites en bord de mer.

Ils sont soumis à votre libre appréciation et récompensent un service rendu de bonne qualité, mais ils ne doivent en aucun cas être sollicités. Son montant reste à votre seule appréciation. À titre indicatif, prévoyez entre 4 € et 5 € par personne par jour pour le guide du voyage, 3 € pour le chauffeur, 20 000 MGA par jour (soit un peu moins de 5 €) pour le guide ranger des parcs. Il est également conseillé de prévoir 1 à 2 € de pourboires pour les porteurs/serveurs et autres personnels des hôtels et lodges. Pour un repas moyen, il est d’usage de laisser 10% de la note aux restaurants.

Ces informations sont données à titre indicatif car seul votre médecin traitant est habilité à vous conseiller.

Pour les formalités COVID, il faut se référer à la fiche pratique, et consulter votre conseiller pour toute question.

• Aucun vaccin n’est obligatoire. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP), contre la rage et antituberculeuse est recommandée. Un traitement contre le paludisme est cependant fortement conseillé, il est transmis habituellement dans les régions côtières, en particulier sur les côtes est (dont l’Ile Sainte Marie), nord (dont Nosy Be) et ouest, mais aussi dans les zones de Maevatanana, d’Ankazobe et de Tuléar. La transmission s’est étendue aux hautes-terres centrales, y compris dans la capitale Tananarive. Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Pour plus d’informations, consultez les services spécialisés de Médecine Tropicale et/ou votre médecin traitant. La prévention repose sur un traitement médicamenteux et un la protection contre les moustiques avec les mesures suivantes : dès la tombée de la nuit, porter des vêtements longs (bras et jambes recouverts au maximum). Appliquer des répulsifs anti-moustiques (réellement efficaces contre les moustiques tropicaux) sur les parties corporelles découvertes.
• Emportez des médicaments d'usage courant (gel antibactérien, pansements, désinfectant, aspirine, dérangements gastriques ou intestinaux, fièvres, antibiotiques, antigrippaux, crème solaire biodégradable, humectant lèvres et yeux, etc.). On trouve de bonnes pharmacies à Antananarivo. En dehors des villes, les structures médicales sont sommaires.

Certains circuits hors des sentiers battus requièrent une bonne condition physique, en particulier les longs trajets sur des routes quelques fois endommagées peuvent être pénibles pour les personnes fragiles du dos.

Le culte des ancêtres est partout présent à Madagascar. Les croyances traditionnelles cohabitent aujourd'hui avec les grandes religions européennes, le protestantisme et le catholicisme. L'influence de ces Églises et de leurs missionnaires est très grande. L’Islam est également présent.

L'animisme est également répandu. Les nombreux groupes ethniques des régions rurales pratiquent des rites d'initiation, qui marque le passage d'un âge à l'autre et toutes les étapes de la vie, et accordent une grande importance aux sorciers. De nombreuses fêtes célèbrent les croyances de ces peuples. Respectons leurs rites, leurs coutumes pendant votre visite.

Les lieux appelés « Fady » (tout ce qui est tabou, sacré) sont interdits aux étrangers. Éviter de vous attarder autour des tombeaux (par exemple : les tombeaux Mahafaly) ou d’avoir une attitude irrespectueuse.

Madagascar est « l’un des pays les plus pauvres au monde » selon la définition du PIB.

La capitale, Antananarivo touchée par un grand exode rural, abrite des mendiants et surtout des enfants. Vous serez largement sollicités par ces enfants. Nous vous recommandons de ne pas encourager la mendicité, de ne pas donner dans la rue.

La consommation de stupéfiants est prohibée et punie de peines d’emprisonnement.

Les attentats à la pudeur sont punis de peine d’amende et de prison. Le détournement de mineurs de 15 à 18 ans peut entraîner une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement. Celui de mineur de moins de 15 ans est puni de travaux forcés à perpétuité. La plus grande vigilance est recommandée vis-à-vis des parents qui peuvent tendre des pièges aux étrangers.

Évitez de témoigner des signes d’impatience ou d’énervement, souvent mal interprétés. Faites preuve d’un esprit ouvert, en essayant de comprendre l’autre : accepter les différences de votre pays hôte, respecter les mentalités locales, les durées légales de travail, les contraintes inhérentes (par exemple : savoir patienter si le service n’est pas assez rapide, supporter des temps de route parfois longs en raison de distances inévitables, de conditions météorologiques, de travaux intempestifs ou d’embouteillages. Évitez les sujets politiques avec un guide avant qu’il ne vous en parle, les critiques et remarques directes sur le pays.

Dans les villes, soyez toujours vigilants. Faites attention à vos effets personnels lorsque vous vous promenez librement. Laissez dans vos valises fermées à clé, ou dans le coffre de votre chambre, vos effets de valeurs, dont le passeport, et ne partez qu’avec l’argent nécessaire. Évitez les ruelles peu fréquentées, et les promenades nocturnes. Les pickpockets sont très habiles, surveillez toujours vos poches et sacs, en ville, dans les marchés et aux alentours des aéroports.

• Route : si votre durée de voyage le permet, nos conseillers privilégient le transport par la route, plus écologique et qui offre une meilleure expérience de la vie locale, en occasionnant de belles rencontres. Pour les voyages en groupes, les compagnies avec lesquelles nous travaillons répondent à toutes les règlementations locales et au-delà. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour tous les passagers. Certains parcours se font impérativement en véhicule 4x4 (de à cause de l’état des pistes, vous serez dans ce cas à quatre passagers + le chauffeur/guide/voiture, ou trois sur demande. La répartition est comme suit : de 1 à 4 personnes : 1 véhicule 4x4, de 5 à 8 personnes : 1 minibus ou 2 véhicules 4x4, de 9 à 16 personnes : 1 bus ou 3 à 4 véhicules 4x4 (voir votre contrat de voyage). La plupart des véhicules sont équipés de la climatisation, de porte-bagages et d’autoradio (bluetooth). Il est possible de recharger les batteries de vos appareils photos ou téléphone sur les prises allume-cigare.
• Taxis : Ne manquez pas l’expérience de prendre un taxi à Antananarivo. Les taxis de Tana sont de vrais « antiquités » : 4L ou 2 CV datant de la période coloniale. La plupart des taxis n’ont pas de compteur. Le tarif pour un trajet se négocie avant le départ et chaque modification du trajet entrainera une augmentation de ce tarif mais toujours après négociation. À Tana, faites appel à la réception des hôtels ou à celle des restaurants, qui vous réserveront un taxi sûr et professionnel. Pour une course en ville, comptez entre 7 000 et 30 000 MGA environ.

Le wifi n’est pas développé partout à Madagascar. La plupart des bars, hôtels et restaurants en sont équipés dans les villes gratuitement. Souvent, il n’est disponible que dans les zones communes des hôtels, et le signal peut être faible. Demandez le code d’accès à votre arrivée. Vous pourrez si besoin acheter sur place un kit avec puce ou cartes de recharge de téléphone (pour environ 12 000 MGA). À Madagascar, il y a plusieurs opérateurs de téléphone (TELMA, ORANGE et AIRTEL). À eux trois, ces opérateurs couvrent les grands sites du pays. Certaines régions ne sont encore aujourd’hui que très peu couvertes par le réseau téléphonique.

Les codes téléphoniques sont :

MADAGASCAR vers FRANCE : +33 + n° sans 0

FRANCE vers MADAGASCAR : +261 + 20 l'indicatif de la ville (ex : 22 pour Tana) pour les lignes fixes + le n° de votre correspondant. Et +261+ le N° de votre correspondant sans 0 pour les n° mobiles.

Penser à désactiver la fonction « données à l’étranger » de votre smartphone.

Vous noterez, parfois, un picto vous demandant de ne pas jeter le papier dans les toilettes mais dans la poubelle à côté ; cela est très courant ; mais, interpellant pour des Européens non accoutumés à ce fait.

Emportez des vêtements légers, en coton de préférence, décontractés. Nous vous conseillons d’emporter des chaussures confortables de marches (baskets ou chaussures de randonnées tenant bien la cheville) avec une semelle « en relief ». Elles vous seront bien utiles lors de certaines visites comme les parcs nationaux et réserves. Évitez d’emporter des bijoux (même s’ils paraissent sans valeur). Prévoyez un lainage chaud pour les fraîcheurs à Tana et sur les Hauts Plateaux (surtout les mois de juillet et août).

Pour le parc de Ranomafana et la Montagne d’Ambre (forêts humides), il est conseillé de se munir de vêtements chauds même le jour, d’un imperméable, de bottes, de chaussures de rechange, produits contre les moustiques et les sangsues, crème solaire, chapeau et un sachet pour vos détritus. Pour le parc de l’Isalo : réserve d’eau (gourde), aliments sucrés et fruits secs, produits contre les moustiques, crème solaire et chapeau et sac en toile pour vos détritus.