Carnaval à Oruro
Voyage sur mesure - 9 jours / 6 nuits À partir de 3 590 €*
Vols + transferts + visites
Moins médiatisé que ses voisins, les carnavals de Rio et Barranquilla, le carnaval d’Oruro n’en est pas moins un spectacle époustouflant qui mérite le détour. Véritable symbole de la culture bolivienne, il est inscrit au Patrimoine oral et immatériel de l’Unesco depuis 2008. Cet événement majeur rassemble chaque année des centaines de milliers de Boliviens venus de tout le pays et de voyageurs enquête d’authenticité. Immersion dans le plus grand carnaval de Bolivie.
Envol à destination de Lima via Amsterdan sur Air France KLM.
Arrivée à Lima et envol sur Latam vers La Paz. Accueil par votre guide francophone et transfert à votre hôtel pour vous rafraichir avant de découvrir la cité. Étagée entre 3 300 m et 4 100 m d'altitude, on dit de La Paz qu'elle est "au plus près des Dieux". Découverte de cette capitale enserrée dans les montagnes andines, autour de la place Murillo, ancienne place d’armes où se trouvent la cathédrale et le palais présidentiel. Derrière l'église San Francisco, bijou baroque orné de motifs indigènes, se cache l’emblématique Calle de los Brujos où se vendent les ingrédients utiles à la magie blanche ou noire, démontrant le mysticisme traditionnel du peuple Aymara, encore très vivace aujourd’hui. Visite du musée San Francisco, dans le cadre fastueux d’un ancien couvent franciscain du XVIe siècle.
Départ avec chauffeur hispanophone vers Oruro, la capital du folklore bolivien. Située à 3700 mètres d’altitude au cœur de l’Altiplano central de la cordillère des Andes, Oruro est un ancien site de cérémonies précolombiennes. À l’origine, ce village indigène s’appelait Ururu, en référence à ses habitants indiens les «Uru». Refondée en 1606 par les Espagnols, Oruro devient un important centre minier et exploite jusqu’au XXesiècle le plomb, l’étain et l’argent. Les Conquistadors introduisent alors le culte de la vierge protectrice des mineurs : la Virgen del Socavón ou Virgen de la Candelaria. Les Boliviens continuent cependant de célébrer en secret le peuple Uru en utilisant les icônes chrétiennes pour cacher leurs dieux andins. Aujourd’hui, le carnaval d’Oruro s’intègre au festival Ito dédié au peuple Uru et rend hommage à cette histoire en mêlant culture Uru et culture chrétienne. Un véritable exemple de syncrétisme religieux! Installation à votre hôtel.
Journée de festivité accompagnée par un guide francophone. Pendant six jours, la ville minière vibre au rythme des danses endiablées de son carnaval. Plus de 28 000 danseurs et 10 000 musiciens défilent dans les rues. Les dizaines de groupes folkloriques rivalisent d’imagination pour impressionner le public et rendre hommage à leurs dieux. La pièce centrale de leur déguisement est le masque, appelé «caretas» et fabriqué avec des plantes, de la paille et du papier mâché. Il doit être aussi beau que terrifiant ! Il revêt d’ailleurs souvent les traits du diable, avec un visage difforme, des dents démesurées et des yeux exorbités. Ces véritables chefs d’œuvre réalisés à la main représentent énormément de travail, mais aussi beaucoup d’économies : plusieurs mois de salaire sont dédiés à la confection des masques du carnaval d’Oruro. C’est dire l’importance de cette fête traditionnelle pour les Boliviens. La danse la plus emblématique du carnaval d’Oruro est la «danza de la diablada». Elle personnalise la lutte du bien contre le mal. Syncrétisme oblige, on retrouve derrière l’image du bien et du mal des symboles catholiques, mais aussi des dieux urus : le bien est représenté par la Virgen de la Candelaria et par Pacha Mama, la déesse Terre. Quant au mal, il est tantôt le diable, tantôt Tío Supay, le maître vénéré et craint des montagnes. Parmi les danses les plus importantes, on retrouve également nombre de danses traditionnelles évoquant l’arrivée des esclaves africains en Bolivie : la Morenada, les Caporales, les Negritos ou encore la Saya. Le lama n’est pas en reste puisqu’une danse lui est entièrement dédiée : la llamerada. Le point culminant du défilé conduit le cortège jusqu’au sanctuaire de la mine. Un trajet de 4 km,plus de 20 heures de marche pendant lesquelles les groupes dansent et jouent sans interruption. Les danseurs et musiciens semblent portés par une force surhumaine et leur procession envoûte les spectateurs. Il y a un je-ne-sais-quoi de magie et d’enchantement. Les couleurs chatoyantes des costumes et des masques entrent en résonance avec les musiques festives et puissantes. Une expérience hors du commun à ne pas manquer en Bolivie!
Matinée libre pour récupérer des festivités de la veille. Départ en véhicule privé avec chauffeur hispanophone vers Uyuni en traversant les villages de Machacamarca, Challapata et Santiago de Huari. À quelques kilomètres au sud-ouest de la ville d’Uyuni se trouve un site qui semble hors du temps : le cimetière des trains. Au milieu du désert, le surprenant cimetière des trains compte une très belle collection de locomotives et wagons. Ces vieilles motrices à vapeur utilisées par l’industrie minière semblent être échouées là comme des épaves de navires sur une plage. Arrivée à Uyuni et installation à votre hôtel.
Journée dédiée à la découverte du Sala d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, situé à 3 700 m d’altitude. Merveille minérale, cet infini blanc est seulement interrompu en son centre par l'île d'Inkahuasi couverte de cactus géants. Déjeuner pique-nique inoublaible face à l'immensité et la quiétude du Salar. Retour à Uyuni et fin d'après-midi libre. En soirée, transfert à la gare routière d'Uyuni et départ en bus de ligne à destination de La Paz. Nuit à bord.
Arrivée à La Paz, accueil par votre guide francophone et transfert à votre hôtel pour vous rafraîchir. L'après-midi, tour en télécabines, nouveau système de transport dont le but principal n’est pas seulement de fluidifier et faciliter le trafic de cette métropole vallonnée, mais aussi de donner aux visiteurs une perspective différente. Retour à votre hôtel et fin de journée libre pour effectuer vos derniers achat.
Transfert à l'aéroport et envol à destination de Paris via Lima.
Arrivée à Paris.
-Les vols transatlantique sur Air France KLM (X)
-Les vols intérieurs sur Latam Airlines
-Les taxes d'aéroport
-Les nuits d’hôtel avec petit-déjeuner
-La pension complète le jour 4 pendand le carnaval d'Oruro, le déjeuner pique-nique dans le Salar d'Uyuni, le transport terrestre avec chauffeur hispanophone
-Le trajet de nuit Uyuni - La Paz en bus collectif avec couchette, les visites mentionnées au programme avec guides francophones ou hispanophones (hors mentions « libre ») avec réservation de siège dans les gradins le jour du carnaval.
-Vous souhaitez souscrire nos assurances intégrant les garanties épidémies/pandémies ? Assistance-rapatriement-bagages : coût 1,5% du montant du voyage, annulation: coût 4,5% du montant du voyage (ou 3,5% en complément des cartes bancaires premium) EN SAVOIR PLUS
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