Culture et traditions au Panama

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Artisanat et souvenirs

Au Panama, vous découvrez une multitude d'objets traditionnels, représentant l'habileté, la créativité et le savoir-faire ancestral des talentueux artisans locaux, dont l'incontournable mola, une forme d'art sculptural sur tissu révélant des couleurs et des motifs sublimes, et la paruma, un tissu orné de motifs traditionnels à nouer autour de la taille qui allie praticité et esthétique. Découvrez également la vannerie traditionnelle, méticuleusement tissée avec des fibres végétales pour créer des paniers et des sacs alliant fonctionnalité et élégance.

Conseils pour un voyage responsable :
Privilégiez la qualité avec les pièces artisanales produites localement par les communautés elles-mêmes. Plus chères que celle importées et fabriquées industriellement, elles sont non seulement la garantie d’un circuit court mais surtout de la pérennisation d’un savoir-faire ancestral utilisant des matières premières à proximité. Les communautés intègrent ainsi un meilleur bénéfice de leur travail sans dépendre d’un fournisseur. Préférez le règlement en monnaie locale.
Veillez à respecter le patrimoine naturel et historique des pays visités, en évitant les collectes sauvages (fleurs, sable, pierres, pièces archéologies, etc.), refusez tout achat issu du trafic d’objets d’art (en général revendus dans la rue) ou ceux provenant d’espèces protégées.

Danse et musique

La vie quotidienne et les festivités au Panama sont profondément imprégnées de la musique et de la danse, offrant un tableau vivant de son riche patrimoine culturel. Les rythmes entraînants, les costumes chatoyants et les mouvements expressifs constituent des éléments essentiels de l'identité culturelle panaméenne.

Laissez-vous envoûter par les notes enjouées de la cumbia, l'un des genres musicaux les plus prisés au Panama. Bien que ses racines soient colombiennes, la version panaméenne a évolué pour développer son propre style. La cumbia panaméenne intègre fréquemment des instruments traditionnels tels que la guacharaca, la conga, le tambour et l'accordéon.

Plongez également dans l'expérience sensorielle captivante de la tamborera, une danse populaire qui met en avant les tambours et les percussions. Souvent exécutée lors des festivités locales, cette danse se distingue par ses costumes éclatants et ses mouvements énergiques, offrant une véritable fête visuelle.

Langue

Au Panama, la langue officielle est l'espagnol. Bien qu'il existe divers dialectes ethniques et langues amérindiennes, ils sont rarement utilisés sauf lors de rencontres avec les communautés indigènes. Due à longue occupation américaine de la zone du Canal, l'anglais est largement compris et parlé, surtout dans les zones touristiques telles que la capitale, Panama City.

Conseils pour un voyage responsable :
Aller à la rencontre des habitants est l’un des points essentiels si l’on veut s’imprégner de la culture du pays et ainsi mieux le comprendre. Votre interlocuteur appréciera toujours votre effort pour parler sa langue, même si vous vous trouvez maladroit.

Religion

Le Panama est un pays majoritairement catholique, mais toutes les religions sont accueillies avec respect et bienveillance. En effet, au rythme de son histoire et des colonisations, toutes les religions et croyances se sont implantées au Panama.

Conseils pour un voyage responsable :
Respectez les rites et coutumes et portez une tenue appropriée lors de visites d’églises (parfois le short ou bermuda ne sont pas tolérés, tout comme les épaules nues chez les femmes).

Savoir-vivre

Certaines « comarcas » (régions) sont des territoires protégeant des ethnies indiennes bénéficiant d’une certaine autonomie. Soyez très mesuré avec votre appareil photo.

En ce qui concerne, l’archipel de San Blas, province autonome, les photos sont interdites dans certains villages, et une tenue vestimentaire correcte est exigée.

Conseils pour un voyage responsable :

Faites preuve d’un esprit ouvert, en essayant de comprendre l’autre : accepter les différences de votre pays hôte, respecter les mentalités locales, les durées légales de travail, les contraintes inhérentes (par exemple : savoir patienter si le service n’est pas assez rapide, supporter des temps de route parfois longs en raison de distances inévitables, de conditions météorologiques, de travaux intempestifs ou d’embouteillages).