Pour tout savoir de la culture de Tahiti et ses îles, cap sur le musée Te Fare Manaha, qui retrace l'histoire de la Polynésie. À taille humaine, ce haut lieu prestigieux du patrimoine océanien présente des pièces exceptionnelles relatant les anciennes croyances de ces terres. En plus de dévoiler aux visiteurs les trésors culturels de l'Océanie, les amoureux de la nature y trouvent également un parcours ethnobotanique. Les expositions temporaires sont tout aussi enrichissantes, mettant en avant la culture contemporaine, les tatouages et les artistes polynésiens.
- Artisanat & souvenirs
La perle noire, « Poe Rava » en tahitien est le précieux joyau des lagons polynésiens. Elle peut être achetée seule ou monter sur un bijou. De nombreuses bijouteries proposent un service sur mesure. Un certificat d’authenticité est obligatoire pour sortir de Polynésie.
La tradition artisanale est très importante en Polynésie. Les « tifaifai », pièces de patchwork local aux couleurs éclatantes dont les plus belles pièces faites main viennent des Australes ainsi que de très fines vanneries ont fait la célébrité de ces artisanes du bout du monde.
L’archipel des Marquises est quant à lui connu pour la sculpture sur bois nobles, os ou la pierre.
Pour des souvenirs plus classiques, choisissez parmi les bijoux de coquillages ou de nacres, des paréos multicolores et du monoï de tiare que l’on trouve partout. N’oublions pas l’huile de Tamanu qui guérit les petits bobos et atténue la démangeaison des boutons de moustiques.
Les cuisiniers auront l’occasion de ramener de délicieuses gousses de vanille de Taha’a, Huahine ou Raiatea.
Pour les plus téméraires, la pratique du tatouage est née il y a 1500 ans aux Marquises et est devenue la spécialité artistique de Tahiti et de ses îles.
Conseils pour un voyage responsable :
Privilégiez la qualité avec les pièces artisanales produites localement par les communautés elles-mêmes. Plus chères que celle importées et fabriquées industriellement, elles sont non seulement la garantie d’un circuit court mais surtout de la pérennisation d’un savoir-faire ancestral utilisant des matières premières à proximité. Les communautés intègrent ainsi un meilleur bénéfice de leur travail sans dépendre d’un fournisseur. Préférez le règlement en monnaie locale.
Le marchandage n’est pas une pratique en Polynésie française, vous pouvez toujours négocier, mais sachez que le prix n’est jamais surestimé au premier contact pour offrir ensuite des remises très alléchantes.
Veillez à respecter le patrimoine naturel et historique des pays visités, en évitant les collectes sauvages (fleurs, sable, pierres, pièces archéologies, etc.), refusez tout achat issu du trafic d’objets d’art (en général revendus dans la rue) ou ceux provenant d’espèces protégées.