Culture et traditions en Nouvelle-Calédonie

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ARTISANAT ET SOUVENIRS

Vous pouvez rapporter des objets artisanaux : statuettes et sculptures en bois, haches ostensoirs, masques mélanésiens, objets lapidaires fabriqués à partir des roches du Caillou, chapeaux en palmes tressées… À Nouméa, vous trouverez ces objets à des prix abordables dans les boutiques de souvenirs « curios » ainsi que dans les galeries le long de la place des cocotiers.
Vous pouvez dénicher des tissus colorés (manous pour « faire la coutume »), des paréos, des « robes mission », des t-shirts et des chemises dans les boutiques autour de la gare routière et dans le Chinatown de Nouméa.
Vous pourrez vous procurer également des alcools distillés à partir de fruits locaux, des livres, des disques de musique folklorique et des magasins duty free pour la clientèle muni d’un billet d’avion.
De Pouébo à Hienghène, le long de la côte Est, vous trouverez également des petits présentoirs munis d’un auvent pour la vente de produits artisanaux.

LANGUE

Le français est la langue officielle, parlée par la quasi-totalité de la population. Ce français s'est enrichi de mots d'origine mélanésienne, polynésienne, mais aussi asiatique. Il existe un grand nombre d’expressions caldoches, à découvrir notamment dans la BD humoristique La Brousse en folie de Bernard Berger. Parallèlement, une trentaine de dialectes kanaks sont couramment utilisés et, dans les zones rurales, les gens communiquent entre eux dans la langue de leur tribu et du clan.

PEUPLES

La Nouvelle-Calédonie abrite une population multiculturelle, comprenant en majorité les Kanaks et les Calédoniens. Les Kanaks sont les peuples autochtones de l'île, tandis que les Calédoniens sont les descendants des colons européens et des forçats. Ces derniers peuvent être appelés « Caldoches ».
Les Kanaks sont un groupe ethnique mélanésien, dont les ancêtres ont migré vers l'île il y a plus de 3 000 ans. Les Kanaks ont subi une colonisation brutale de la part des Français, qui ont imposé leur culture et leur système politique. Malgré cela, les Kanaks ont su conserver un lien très fort avec la terre et préserver une culture riche avec une forte tradition orale et des coutumes ancestrales. Le respect des anciens et les hiérarchies traditionnelles se perpétuent encore de nos jours.
Les Calédoniens, quant à eux, sont des descendants des colons européens qui se sont installés sur l'île à partir du milieu du 19e siècle. Ils sont majoritairement d'origine française bien que d'autres nationalités européennes soient présentes. Les Calédoniens ont joué un rôle important dans l'histoire de l'île, notamment au niveau de son développement économique d’un point de vue occidental. On distingue deux sortes de Calédoniens : les « broussards » qui vivent en zone rurale sur la côte ouest, propriétaires de fermes extensives et les « calédoniens » vivant à Nouméa et sa périphérie.
Depuis les années 1980, la Nouvelle-Calédonie a été le théâtre d'un conflit entre les Kanaks et les Calédoniens. Les Kanaks ont demandé l'indépendance de l'île, tandis que les Calédoniens ont souhaité rester sous la souveraineté française. Ce conflit a conduit à la signature des accords de Matignon en 1988, qui ont instauré un processus de décolonisation progressive de l'île.
Aujourd'hui, la Nouvelle-Calédonie est une collectivité française d'outre-mer, avec un statut particulier. Les Kanaks ont obtenu un certain nombre de droits et de privilèges dans le cadre de ce processus de décolonisation, mais le conflit entre les Kanaks et les Calédoniens n'est pas totalement résolu. Les deux groupes continuent de coexister sur l'île, les cultures kanak et calédonienne se côtoient et se mélangent.
On compte également une grande population polynésienne originaire de Wallis et Futuna. Pour l’anecdote, il y a plus de Wallisiens en Nouvelle-Calédonie que sur leurs îles d’origine.

SAVOIR-VIVRE

Soyez ouverts et conciliants. Les relations sociales en Nouvelle-Calédonie sont généralement très décontractées.

RELIGION

La religion largement pratiquée en Nouvelle-Calédonie est le christianisme. Elle peut prendre forme de manière festive par le biais de cérémonies colorées où le chant et la danse occupent des places importantes. En parallèle du christianisme, de nombreuses pratiques traditionnelles animistes et chamaniques sont observées.